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La question des Sudètes dans les relations germano-tchèques

Par Thibault Meilland | 28 octobre 2007

Pour les Allemands et les Tchèques, la notion de « mémoire commune » s’articule tout entière autour des legs de la Seconde Guerre mondiale. Mis en sommeil au cours des décennies de Guerre Froide, ce « passé douloureux » resurgit avec une vigueur nouvelle à partir de 1989.

Retour vers le futur : les politiques de la mémoire

Par admin | 28 octobre 2007

Quelle mémoire pour quelle identité ? La question mémorielle est une donnée centrale des débats intellectuels des Européens d'aujourd'hui. Elle pose la question plus large des modalités de sa création et de son appropriation par les Européens ; elle questionne aussi notre identité même. Plongée dans une mémoire individuelle, nationale et européenne !

Dans l'ombre du père : usages et images de Mustafa Kemal en Turquie

Par admin | 27 octobre 2007

Toutes les nations ont leurs grands hommes. Atatürk est celui de la Turquie, mais il est bien plus que cela, il est considéré comme le « père de la nation turque ». Aujourd’hui comme hier, la vie politique et culturelle anatolienne garde les yeux rivés sur l’image du fondateur. Son fantôme est si présent que personne ne rejette sa filiation mais que tous transforment l’image du père.

Edouard Benes et ses décrets, la Slovaquie et la Hongrie aujourd'hui

Par Pauline Joris | 26 octobre 2007

Une soixantaine d’années après leur promulgation et leur application, les décrets Beneš font encore parler d’eux. Le mois de septembre 2007 a vu les relations entre la Slovaquie et la Hongrie brièvement se refroidir à propos des décrets Beneš ; le sujet, accaparé par les politiques, est toujours sensible et la réapparition des décrets Beneš en septembre dernier n’est sans doute pas complètement fortuite. 

Le cas espagnol : une "défranquisation" longue et douloureuse

Par L'équipe | 24 octobre 2007

On peut aujourd’hui parler de « déstalinisation », ou même de « dénazification ». Qu’en est-il en revanche de la « défranquisation » ? Si quelques avertis se risquent à utiliser le mot, il figure toujours entre guillemets. La raison ? Ce terme n’existe pas. Depuis son élection comme chef du gouvernement en mars 2004, José Luis Rodriguez Zapatero s’applique à revisiter la mémoire espagnole. L’histoire de ses années les plus noires, celles de la dictature franquiste. Une introspection qui n’est pas du goût de tous les habitants de la péninsule.

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