De l’impossibilité des Européens occidentaux à dépasser les clichés sur la Russie
La crise syrienne et l’affaire Pussy Riot ont mis ces derniers mois la Russie sur le devant de la scène médiatique. Ces thèmes ont pris le relais des élections et des manifestations post-électorales. Néanmoins, au-delà des sempiternels clichés sur la mafia russe ou les ours, il est frappant de noter que, même à propos de thèmes anodins comme le sport, la Russie ne semble pas encore avoir intégré la carte mentale d’Europe occidentale comme pouvant être un pays différent de l’Union soviétique (URSS), avec une vision du monde, des problèmes et des réponses à ces problèmes qui lui sont propres.