Par Gatien Du Bois | 11 février 2014
De nos jours, il semble qu'à l'éloquence courtoise des débats politiques mesurés et argumentés on ait substitué les excès verbaux, écrits ou gestuels. Or, l'insulte en politique est une (mauvaise) pratique ancienne. D'ailleurs les injures, gros mots et autres outrages sont révélateurs des positionnements, des stratégies et des mœurs politiques. Dès lors, l'insulte serait-elle le baromètre de la démocratie, le meilleur moyen de canaliser la violence tout court? « Gouverner, c'est choisir » déclarait Pierre Mendès-France, devrait-on dire désormais « Gouverner, c'est insulter »?