Au-delà de l'Europe

Union et désunions autour de l'Ukraine

Par Gatien Du Bois | 15 avril 2014

La décision de Viktor Ianoukovitch de ne pas ratifier l'accord d'association avec l'Union européenne le 21 novembre 2013 fait suite à une série de décisions qui ont, au final, plongé l'Ukraine dans la violence et ont provoqué le détachement de fait d'une partie de son territoire qui a bien vite été absorbé par la Russie de Vladimir Poutine. Mais cette crise n'est pas seulement une crise entre l'Ukraine et la Russie, c'est aussi la mise en lumière des tiraillements entre Etats membres de l'UE.

Bosnie 1914 - Ukraine 2014 : la fin du XXI siècle

Par Philippe Perchoc | 15 avril 2014

"Je vous invite ici, à Kaunas, l'an prochain. J'espère, dans un pays libre". La montée des tensions est forte en Europe, comme le montre cette invitation, mi-amusée, du directeur du Centre d'études européennes de l'Université Technologique de Kaunas. 2014, ce n'est probablement pas la fin du XXe siècle, mais la fin du XXIe.

Crimée : le jeu en vaut-il la chandelle, Monsieur Poutine?

Par Benjamin Schifres | 15 avril 2014

Vladimir Poutine a clairement exprimé que la Russie n’a pas vocation à conserver ses frontières de 1991 et que des territoires historiques ou composés de minorités russes ont vocation à intégrer l’État russe. M. Poutine n’est en effet pas M. Eltsine qui, étant tenu par la déclaration d’indépendance de la Russie dans laquelle il avait joué un rôle majeur, n’avait pas les moyens de corriger ses frontières.

Arnoldas Pranckevičius : ce que la crise de Crimée signifie pour l’Europe

Par Tanguy Séné | 14 avril 2014

Il y a quelques semaines, la Crimée était annexée par la Russie. L’annexion faisait suite à un référendum régional étroitement surveillé par des troupes russes sur le territoire ukrainien. Arnoldas Pranckevičius, conseiller aux Relations Extérieures du président du parlement européen Martin Schulz, s’est fréquemment rendu en Ukraine avant et après la crise. Dans cet entretien, il nous éclaire sur ce tournant pour les Européens.

L'espace politique comme théâtre de l'insulte

Par Gatien Du Bois | 11 février 2014

De nos jours,  il semble qu'à l'éloquence courtoise des débats politiques mesurés et argumentés on ait substitué les excès verbaux, écrits ou gestuels. Or, l'insulte en politique est une (mauvaise) pratique ancienne. D'ailleurs les injures, gros mots et autres outrages sont révélateurs des positionnements, des stratégies et des mœurs politiques. Dès lors, l'insulte serait-elle le baromètre de la démocratie, le meilleur moyen de canaliser la violence tout court? « Gouverner, c'est choisir » déclarait Pierre Mendès-France, devrait-on dire désormais « Gouverner, c'est insulter »?

Mariusz Wilk, les loups, les Solovki

Par Philippe Perchoc | 26 janvier 2014

Mariusz Wilk est un Polonais bien spécial. Prisonnier politique pendant l'état de guerre en Pologne en raison de son engagement auprès de Solidarité, il choisit de partir vivre en Russie après 1989. Il y est, tour à tour, correspondant pour différents journaux polonais, puis finalement pour Kultura, le journal mythique des Polonais en exil, situé à Maison-Laffite en France. D'un séjour de plusieurs années sur les îles Solovki, en Mer Blanche, il rapporte une série de chroniques publiées dans le "journal d'un loup". 

Cacophonie et indécision dans l'action extérieure européenne : que retenir du cas syrien ?

Par Willy Kokolo | 17 janvier 2014

Alors que les populations du monde entier viennent de passer à l'année 2014, la Syrie entame sa troisième année de guerre civile avec déjà un lourd bilan : 100 000 morts, deux millions de personnes réfugiées dans les pays voisins, et six millions de déplacés internes. Une crise humanitaire grave, s'alarment les dirigeants européens. Pourtant, il ne semble pas y avoir de signal d'alarme assez fort pour générer la cohérence et l'efficacité tant recherchées dans l'action extérieure de l'Union Européenne. Retour sur des aspects clés de l'action européenne récente au Moyen-Orient.

Soldats russes en Transnistrie: quelles conséquences de la militarisation dans la région?

Par Andreea Flintoaca | 17 janvier 2014

L’explosion du conflit transnistrien en 1991-1992, entre les troupes moldaves qui aspiraient à reprendre le contrôle du territoire et les séparatistes, fut le prétexte utilisé par la Russie pour stationner la XIVème Armée (environ 8.000 hommes) et des dizaines de milliers de tonnes d’armement sur la rive droite du Dniestr.  Le but officiel: le maintien de la paix et de la sécurité. Vingt-deux ans après, les soldats russes semblent avant tout avoir préservé le statu quo d’un conflit gelé.

Le sommet de Vilnius: vers un rapprochement des pays du Partenariat oriental avec l’UE ?

Par Henri-François Caudrelier | 13 octobre 2013

Les 28 et 29 novembre prochains se tiendra à Vilnius le troisième sommet du Partenariat oriental (PO). Ce programme encadre les relations de l’Union européenne (UE) avec ses voisins de l’Est - Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie, Moldavie, Ukraine. Si plus de quatre ans après sa création, "l’Ostpolitik" européenne a permis un rapprochement économique et commercial avec les Etats d’Europe orientale et du Caucase du Sud, les divergences restent nombreuses tant du côté des Etats membres que des pays partenaires.

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